lundi, novembre 28, 2005

Irish Pop

Comme je n'ai hélas pas vraiment le temps de m'apesentir par ici ces jours-ci, un petit lien rapide sur cette session de Hal le mois de mars dernier sur Planet Claire. Le disque des irlandais est très certainement l'une des plus belles surprises pop de l'année et ne cesse, chez moi, de revenir sur la platine. Nul doute qu'il finira bien haut dans mon top 2005.

mercredi, novembre 16, 2005

En Vrac ...

La fin de l'année approche et l'on commence forcément à réfléchir à ses inévitables tops, rattraper son retard et écouter les disques que l'on aurait jusqu'ici laisser de coté. Inutile de préciser que mes classements sont déjà bien avancés mais il faut garder l'oeil sur les quelques sorties intéressantes qui devraient orner ces derniéres semaines 2005 (en particulier le disque de Ghostface, Fish Scale, annoncé pour le début décembre).
Pour le reste, petite surprise ou du moins il faudra bien revoir quelques jugements que j'avais pu émettre jusque là, le disque des Babyshambles, Down In Albion, n'est pas si mal et c'est déjà beaucoup de le dire. Il est vrai que les chanteurs au phrasé éthyliquement avancé n'ont jamais rien eu pour me déplaire, Ray Davies que j'évoquais il y a quelques jours tient honorablement la palme d'or du genre et Alcohol, sur Muswell Hillbillies est la plus belle chanson de poivrot magnifique que je connaisse, on citera aussi Gruff Rhys, des Super Furry Animals, qui dans ses meilleurs moments s'en sort aussi très bien. Pete Doherty fait aussi parti de cette honorablement fratrie (il n'a sûrement pas grand chose à faire pour paraître aussi bourré) et il faut reconnaître que c'est en grande partie de ce fait que ce disque ne me laisse pas indifférent. Néanmoins, comme sur les disques des Libertines (que je ne goûte toujours pas plus), il manque toujours ce petit supplément de concision ou de dynamique pour rendre ces chansons, que l'on croirait très souvent encore au stade d'ébauche, vraiment parfaitement mémorables. Cela dit, tout cela s'écoute sans déplaisir.
Dans un toute autre genre, Audion, le nouveau projet de Matthew Dear, que je connaissais jusqu'alors pour ses disques click'n'cuts un brin ennuyeux, pourrait faire parti des meilleures surprises techno de l'année. Sans réinventer la poudre, le disque dévelloppe une musique purement accès vers le dancefloor avec de bonnes montées grosses comme des maisons (Titty Fuck, The Pong, Just Fucking), rien de bien révolutionnaire mais la plupart des titres montrent une efficacité trop peu rencontrée dans le genre ces derniers temps. Pour les plus agés, cela évoque parfois les projets les plus dansants d'un Carl Craig et en particulier sa compilation de maxis Paperclip People, The Secret Tapes Of Dr. Eich.

Babyshambles - Down In Albion (lp, 2005, UK)
Audion - Suckfish (lp, 2005, USA)

jeudi, novembre 10, 2005

Ray Is Back

De retour après quelques jours d'absence et de trop longues heures à jouer à ça (moins bien que le premier au passage), un petit billet pour annoncer le retour imminent de l'ex-Kinks Ray Davies qui devrait publier un nouvel album au début de l'année 2006 (intitulé Thanksgiving Day).
Une bonne nouvelle ? Il semblerait peut être que oui. Même si le plus grand songwriter anglais (cet avis n'engage que moi of course) n'a pas sorti grand chose de bon depuis pas mal d'années (ou alors deux ou trois chansons égarées sur des disques souvent paresseux), les échos de son récent concert londonien dans le dernier Rock'n'Folk donne à penser que les nouvelles chansons seraient plutôt de bonne tenue. Ne reste qu'à espérer que ce disque ne visera plus à séduire le public de stades américain et qu'à l'image d'un Paul Mc Cartney revenu aux sources sur son dernier album salué un peu partout comme son meilleur depuis Ram (tout cela est bien sûr un brin exagéré mais passons...), Ray Davies prendra soin d'éviter les riffs inutiles (capitaliser sur You Really Got Me, le fond de commerce des Kinks depuis disons la fin des années 70) pour plutôt nous reservir ses comptines nostalgico-insulaires qu'il a toujours su si bien faire (c'est bien d'ailleurs dans ce seul registre que son talent ne s'est jamais tari, chaque album des Kinks, même les plus récents, s'est toujours vu orné d'une belle ballade qui permettait d'oublier parfois la complaisance du reste).