Americana

En attendant de faire une petite revue des disques qui m'ont marqué cette année et de donner un peu plus d'activité à ce blog (désolé mais des obligations me retiennent un peu éloigné de ce dernier ces temps-ci), parlons un peu de l'un d'entre eux.
My Morning Jacket, voici un groupe que je découvre assez tardivement avec ce quatrième album, sobrement intitulé Z, un trés bel album qui vous hante assez rapidement par son aspect cotonneux et ses envies de mélodies pop souvent perverties (les sublimes Off The Record et What A Wonderful Man, deux pop-songs aux refrains l'immédiateté sixties mais qui pourtant ne peuvent jamais s'empêcher d'aller se plonger dans le cambouis). On a souvent évoqué (à juste titre) au sujet de la voie du chanteur Jim James le grand Neil Young, cette même faculté à monter haut dans les cieux, mais le groupe sait aussi se faire beaucoup plus précieux et aime les arrangements longuement et finement élaborés. Outre me faire songer au canadien et pour dire vrai, le disque me fait aussi songer à un autre groupe dont je n'arrive pour l'instant pas à me rappeller (je dirais quelque chose sorti entre la fin des années 80 et le début des 90's), je continue mes recherches pour essayer de remettre la main dessus car cela risque à la longue de commencer à m'énerver.
Pour se faire une petite idée, on écoutera Wordless Chorus, peut être la plus belle chanson de l'album, rêveuse à souhait.