Top Beatwasmurdered Albums 2005 (Part 8)

11 Josh Rouse - Nashville

Ce nouveau disque de Josh Rouse n'avait pas l'air de grand chose à la première écoute. Loin de la luxuriance de 1972, Nashville me donnait au départ l'impression d'un disque trop rapidement enregistré et dont les chansons ne pourraient jamais assumer la comparaison avec celles de son précedent disque (le premier de ce cha,teur qui m'ai vraiment marqué). Doucement mais sûrement, il est pourtant revenu à la charge pour finalement s'incruster profondément dans mon cerveau. Nashville esten effet ce type de disque vers lequel on revient au départ pour être certain de ne pas s'être trompé de jugement et qui avec le temps parvient à se rendre indispensable.

12 DJ Quik - Trauma

Retour en très grande forme de l'un des pionniers du gangsta rap made in West Coast. A l'instar d'un Dr Dre qui depuis The Chronic 2001 n'a semble-t-il jamais été aussi créatif, Dj Quik a depuis son précédent disque (le très bon Under Tha Influence en 2001) retrouvé une nouvelle jeunesse. Sur Trauma, outre des compositions à la redoutable efficacité, on notera la qualité de la production, aussi profonde qu'ample, les grosses basses caractéristiques du genre y respirent comme jamais.

13 The Coral - The Invisible Invasion

Poursuite de carrière impeccable du groupe de Liverpool. Dans la droite lignée de Magic & Medecine et en prime une perle pop intemporelle, In The Morning, que les frères Head (Pale Fountains, Shack) n'auraient pas reniée.

14 Kaze - Spirit Of 94 Version 9.0

Version remixée par 9th Wonder (Version 9.0) du deuxième album de ce Mc américain qui vaut surtout par le travail une fois de plus remarquable du producteur de la Justus League. Deux classiques au compteur au moins sur ce disque. L'hommage aux années gangsta, Spirit Of 94, et le très touchant Soul Dojo. Ce disque confirme une autre chose, si vous ne l'aviez pas encore compris, 9th Wonder était pour moi le producteur phare de cette année 2005 (et ce n'est pas fini pour ce classement).

15 M. Ward - Transistor Radio

Ce disque a longtemps trainé par chez moi avant que je daigne lui accorder mon attention. A vrai dire, c'est par l'entremise d'un titre, le magnifique Fuel For Fire, que tout s'est déclenché. Ce songwriting hors d'âge, cette voix rauque à mille lieux de l'aspect juvenile du physique de M. Ward. Ce disque ne m'a par la suite plus quitté.